Licencié à l’ASPTT Poitiers depuis douze ans, il rejoint le pôle France à l’INSEP en septembre 2016. Sa présence parmi l’élite des nageurs français vient récompenser un travail de longue haleine. « J’avoue qu’avoir été retenu constitue une surprise car cela n’était pas l’objectif premier cette saison. Cela représente cependant un accomplissement car je m’entraîne très dur », indique-t-il. Et pour cause. Ce dernier ne compte pas les heures dans l’eau. « Je passe vingt-cinq heures par semaine à la piscine auxquelles il faut ajouter six à sept heures hebdomadaires de musculation. »
Un accomplissement, pas une fin en soi
Pour sa première sous le pavillon bleu-blanc-rouge, Pierre Henry-Arrenous ne compte pas faire simplement acte de présence. Après une semaine à Chartres pour un stage de préparation avec le reste de l’équipe de France, il va pouvoir s’étalonner à ce qui se fait de mieux au plus haut niveau international. « J’y vais pour prendre du plaisir et emmagasiner de l’expérience », confie-t-il. Aligné sur le 50 mètres et le 100 mètres papillon, il espère pouvoir améliorer ses meilleures références chronométriques sur ces deux distances. « Mes records personnels sont de 24’’09 sur le 50 mètres et 52’’61 sur le 100 mètres. J’ambitionne aussi une place en demi-finale du 100 mètres. »
Mis en appétit par ses progrès et ses dernières performances, Pierre Henry-Arrenous ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Après l’Europe, il compte bien s’attaquer au monde. Un rêve planétaire passant par l’Asie en 2019 puis en 2020. « Je vise désormais une sélection en équipe de France pour les Mondiaux de 2019 à Gwangju, en Corée du Sud. Puis, l’année suivante, il y a les Jeux Olympiques de Tokyo, au Japon », conclut le nageur. Deux échéances majeures pour un nageur en devenir.